Économiser A l'air comprimé grâce à la maintenance
Une petite fuite coûter beaucoup d’argent
Un bon entretien à temps des compresseurs et du système de conduites ne doit pas être sous-estimé. Certaines installations ont un pourcentage de fuite de 20 à 30% de la capacité de production d’air comprimé totale. Dans des systèmes bien entretenus, cette perte peut être réduite à moins de 10%. Les chutes de pression internes à cause de filtres encrassés provoquent déjà vite une perte de milliers d'euros par an.
L'ENTRETIEN ET LA FRÉQUENCE D'ENTRETIEN
L’efficacité d’un réseau d’air comprimé est donc fonction du bon entretien de l’installation. Mais il n’est pas toujours évident de savoir quelles actions d’entretien doivent précisément être menées et à quelle fréquence.
Il est conseillé d'effectuer une ronde d'inspection rigoureuse au moins une fois par an, tout en remplaçant tous les filtres (entre autres, filtre d'aspiration, filtre à huile, filtres à air comprimé, …).
Des filtres mal entretenus sont un point névralgique. Les filtres engendrent en tout cas une certaine chute de pression, il s’agit de la limiter autant que possible. Les filtres doivent donc être remplacés à temps et le type de filtration peut aussi exiger une adaptation si, par exemple, une modification dans le processus de production le demande. Tenez compte aussi de votre application. Un environnement poussiéreux contraint fort logiquement à remplacer plus vite les filtres à air.
Si le compresseur tourne plus d'heures que la moyenne, plusieurs inspections doivent être prévues par an.
Lubrification
Une mauvaise lubrification du compresseur est un problème concernant des pertes de pression. Une absence de lubrification peut entraîner le grippage ou la surchauffe du compresseur. Un excès peut contaminer l’air comprimé et créer à nouveau des problèmes comme la condensation.
DES AUDITS
Bien entendu, vous pouvez opter pour la planification des taches d’entretien telles que la lubrification du compresseur et le remplacement des filtres en fonction des heures de travail de l’installation ou en fonction d’un canevas fixe. Des aspects tels que le contrôle du soutirage du condensat, le contrôle du niveau d’huile, la détection des fuites d’huile et la mesure du point de rosée doivent être examinés de façon très régulière. Pour une vidange d’huile complète ou le contrôle du système de tubes, un contrôle suffit tous les 800 à 1.000 heures de travail. Mais cela ne fait jamais de tort d’analyser l’installation complète, car d’autres aspects ignorés par l’entretien périodique se manifesteront sans aucun doute. Quelques audits peuvent vous aider.
Audit de l’installation
Faites l’exercice d’analyser votre installation actuelle. L’installation est-elle placée dans les règles de l’art par un professionnel? Où se situent les compresseurs? Sont-ils bien placés en fonction de la température de l’air aspiré? Se trouvent-ils dans un environnement pollué? Tous les coudes dans l’installation sont-ils bien posés? Existe-t-il des engorgements ou autres points faibles? A-t-on utilisé des cols-de-cygne au lieu de pièces en té? Y a-t-il une inclinaison (1 cm par 20 à 30 cm est une bonne règle empirique) pour laisser s’écouler l’eau? La suspension des tubes est-elle encore bonne partout? L’installation a-t-elle subi des modifications drastiques exigeant une adaptation du plan d’entretien? Pas de fermetures nécessaires des points de dérivation inutilisés? Le diamètre des conduites est-il assez grand? La puissance du compresseur est-elle suffisante? Un flux suffisant est-il garanti? Un brouillard d’huile se forme-t-il?
Audit de la consommation
L‘analyse de tous les consommateurs peut aussi conduire à des idées intéressantes. On apprend beaucoup sur les besoins dominants et sur l’accent à donner à l’entretien. Vérifiez aussi que chaque consommateur reçoit la bonne quantité d’énergie et si certaines adaptations doivent se faire. Parlez aussi avec les opérateurs sur le lieu de travail.
Comme ils doivent travailler chaque jour avec leurs machines, ils détectent aisément les plus petits changements de pression. On ne peut pas non plus oublier qu’une bonne pression de travail (la pression dynamique mesurée sur l’appareil lors de la consommation) est importante et qu’elle garantit un bon fonctionnement des appareils raccordés. La pression statique mesurée ne doit toutefois pas être confondue avec la pression dynamique (ceci est la pression statique moins la chute de pression consécutive à l’appareil utilisé en fonctionnement).
Surveillance
Les installations d’air comprimé sont aussi de plus en plus souvent pourvues des tout derniers gadgets en matière de capteurs et de communication data. Et cela ouvre plus de perspectives pour une surveillance continue de l’installation. Un tel système mesure constamment des paramètres-clés de l’installation, comme le débit d’air, la consommation électrique du compresseur, la température de l’air et la pression dans l’installation. Si la valeur mesurée se situe au-dessus ou en dessous d’une gamme réglée, l’opérateur reçoit un signal et peut agir de façon préventive.