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ACCENT DEPLACE POUR LES INVESTISSEMENTS DANS L'ENTRETIEN DES ROUTES


Quels investissements sont encore prévus pour les routes régionales?
“Nous mettons maintenant l'accent ailleurs. Hilde Crevits, à qui j'ai succédé, a surtout investi dans les autoroutes et j'ai bouclé ce programme. A l'heure actuelle, nous avons un pourcentage acceptable d'autoroutes en état correct à parfait. Nous nous tournons à présent vers les routes régionales. Sans perdre évidemment de vue l'entretien permanent des autoroutes, car c'était la cause de leur mauvais état. A l'époque, ils ont, en effet, négligé pendant quelques années l'entretien de ces routes, car ces investissements n'emballent pas les gens. Beaucoup d'argent a été investi dans l'entretien des autoroutes, ce qui a généré plus d'embouteillages. Mais l'entretien est indispensable, car sinon, on est vite confronté à une dégradation de la route. Si l'entretien n'est pas cohérent et constructif, on arrive à un certain moment simplement trop tard. Par le passé, on l'a toutefois fait. On pensait que c'était l'économie la plus facile, car les conséquences n'étaient de toute façon pas directement visibles. Hilde Crevits a lancé un programme d'investissement accéléré pour les autoroutes. Il est aujourd'hui bouclé. Nous mettons maintenant l'accent sur les routes régionales."

“Investir dans l'entretien n'emballe pas les gens. Mais cela est indispensable. Sinon, on est vite confronte a une degradation de l'infrastructure routiere"


Les mêmes efforts sont-ils fournis pour l'entretien des ponts en flandre?

“Nous avons ici aussi sérieusement augmenté les budgets. En 2017, nous avons débuté avec un budget de 17 millions d'euros. Cela est déjà bien plus que par le passé. En 2020, nous tendons même vers les 55 millions d'euros. L'état des ponts est bon. La situation n'est pas dramatique comme elle l'était pour les autoroutes. Mais c'est justement pour éviter d'être confrontés à une situation dramatique que nous avons ce programme d'investissement. Je pense que nous sommes dans les temps, mais aussi que nous avons dégagé les budgets supplémentaires à temps pour éviter que la situation s'aggrave."


Les rentrées de la taxe kilométrique introduite pour les poids lourds devraient compléter le budget d'investissement du budget flamand pour la construction et l'entretien des routes. Est-ce le cas jusqu'ici?

“Il était convenu que nous utiliserions une partie pour des moyens généraux et ce qui resterait, pour des investissements dans les travaux publics. Nous pensions que ce montant s'élèverait à environ 100 millions d'euros. Nous avions également des mesures d'accompagnement. Il n'y avait, en effet, que 40 millions d'euros pour soutenir le secteur du transport intérieur. Finalement, le montant n'a pas atteint les 100 millions d'euros. J'ai tout de même obtenu de collègues de contracter un engagement. Les rentrées de la taxe revenaient à environ 16 millions d'euros, une grosse déception donc. Nous allons pourtant fixer 100 millions d'euros sur la base de cette taxe kilométrique, indépendamment de ce qui rentre définitivement. Nous allons investir directement ces 100 millions dans l'infrastructure et les travaux. Même ces 40 millions d'euros sont garantis. Nous ajouterons enfin tout ce qui dépasse ces 16 millions d'euros en rentrées en plus des 100 millions d'euros garantis. Cette année, c'est le cas et il y aura donc réellement quelque chose en plus. Ce ne sont pas d'énormes montants, mais nous parlons tout de même encore de quelques millions d'euros supplémentaires."


Pourquoi les rentrées réelles étaient-elles si inférieures à ce qui avait été estimé initialement?

“Parce qu'il s'agissait d'une estimation compliquée, basée sur des suppositions et des hypothèses. Cela vient aussi seulement d'être introduit en Allemagne. On s'est également un peu trompé quant à la composition de la flotte de poids lourds des sociétés de transport étrangères. On s'attendait à trouver une flotte plus polluante que ce qui s'est avéré en réalité, surtout tenant compte du fait que le tarif dépend de la norme Euro (de 0 à 6) appliquée. Etant donné que les poids lourds roulent donc de manière plus écologique grâce aux gros investissements réalisés, qui sont bien entendu bénéfiques pour notre environnement, nous observons les conséquences sous la forme de rentrées moins élevées. Mais bon, cela est réglé. Ces 100 millions d'euros sont désormais bien inscrits au budget et reviendront chaque année."

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